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Refus d'enquête
17 décembre 2012

Les apports de l'analyse statistique des violences conjugales meurtrières

Le titre est long, mais il est très précis et utile.

Je suis tombé il y a quelques mois sur un rapport d'une étude très complète de 400 décès suite à des violences conjugales (c'est de cette étude qu'on a déterminé qu'une femme mourait tous les 3 à 4 jours et un homme tous les quinze jours sous les coups de son ou sa compagne ou époux ou épouse).

 

Voici le tableau qui m'a marqué, voire très influencé :

heure_violences_conjugales_20051123

 

Il n'y a que 5% de personnes tuées pendant leur sommeil

En revanche une personne sur deux est tuée pendant la tranche horaire 20h-minuit.

Ces chiffres sont tellement précis (on n'est pas dans du 40-60%, mais du 5% -négligeable- et du 50% -un coup sur deux-) que je m'en suis fortement aidé pour déterminer s'il y a ou non un danger dans notre maison.

Il y a donc des pics de meurtre au moment des repas (le déjeuner et le dîner), ainsi qu'en fin de soirée. En revanche, dès que les personnes sont fatiguées et vont se coucher, le danger disparaît.

J'en ai tiré comme conséquence de toujours veiller à faire descendre la tension et surtout, maintenant que j'en prends encore plus conscience, lorsque mon épouse, à table, me menace avec un couteau. Quelques mots simples, sans montrer qu'on a peur, peuvent suffire, ou alors, changer de pièce avec un prétexte quelconque (il ne faut pas montrer ses craintes, c'est très important, mais plutôt faire croire à une indifférence). Et je vais attendre qu'elle aille se coucher, qu'elle s'endorme, car je sais qu'à ce moment-là il ne se passera plus rien.

Sur d'autres messages postés ces derniers jours (tag « psychologie », ici), j'expliquais que mon épouse ou une autre personne n'est pas capable de tuer si elle ne se « conditionne » pas. C'est-à-dire qu'elle doit « se bourrer le crâne » comme quoi son mari est horrible et qu'elle n'a pas d'autre issue que de le tuer. Et pour confirmer ces données, elle doit se disputer avec moi.

Sauf que quand je m'apercevais que les violences commençaient de son côté, soit j'appelais la police, et leur simple intervention était salutaire, ou si celle-ci refusait de venir j'allais me réfugier, seul ou avec les enfants, chez ma grand-mère. Même si je partais seul mon épouse était suffisamment déstabilisée pour ne pas qu'elle s'en prenne aux enfants.

 

Ces statistiques figurent à la page 29, au niveau des annexes, du dossier de presse « En France, tous les quatre jours une femme meurt victime de violences conjugales » 23 novembre 2005, réalisé conjointement par le Ministère délégué à la cohésion sociale et le Ministère de l'Intérieur, accessible en cliquant sur ce lien (site sosfemmes.com).

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  • Depuis plus d'un an, je vis l'enfer d'être menacé de mort, moi-même et mes enfants, par mon épouse. Celle-ci a déjà fait preuve de violences. La police, la justice sont au courant, mais se taisent, voire...
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