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Refus d'enquête
14 décembre 2012

Quand la justice ferme les yeux sur des violences sur enfants

En juin 2012, suite à la répétition de violences commises par mon épouse, je me mets à enregistrer quelques vidéos. Si la vidéo était cachée, elle serait rejetée par un juge, mais ce n'est pas le cas : je prends toutes les précautions possibles.

 

Enregistrement vidéo de certains retours à la maison « arrosés » de mon épouse

Mon épouse rentre habituellement quand nos deux plus jeunes enfants sont déjà couchés, souvent entre 22h et minuit. Elle est très souvent saoule, et fait quelques fois des bêtises. Mais celles-ci ne s'anticipent pas. Chaque fois qu'elle rentre, et surtout quand je peux (par exemple quand j'entends qu'elle a du mal à ouvrir la porte de notre domicile), je viens avec mon camescope et je lui annonce que je filme. Elle le sait, même si elle a la tête ailleurs. Et le lendemain je lui montrerai la vidéo pour la faire réfléchir. Le camescope tourne, je le pose sur la table, et  c'est surtout les cris qui sont enregistrés.

En juin 2012, une nuit mon épouse rentre à nouveau soûle à deux heures du matin. Comme d'habitude, je lui annonce que je filme, et je pose la caméra. Elle semble douce, quand elle rentre, mais je sais que ça peut changer. Au bout de cinq minutes, l'aînée de 16 ans, qui dormait, se met à crier, sa mère étant dessus elle en train de la frapper pour qu'elle aille lui cuisiner quelque chose à manger... Pas trop violemment physiquement, mais frappant quand même. La fille m'appelait « Papa, papa ! » et ma seule arrivée a fait baisser la tension. Mais les enfants doivent-ils supporter ce type de violence, être dans l'incertitude de ce qui va se produire chaque nuit ? Je ne le crois pas.

 

« Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir » (proverbe)

À l'occasion d'une d'une requête beaucoup plus générale, portant sur les menaces de mort et l'aspect violent de mon épouse, j'ai introduit en juin 2012 une requête en « mesures de protection » devant le JAF (Juge aux affaires familiales), et j'y ai joint cette vidéo.

Cette vidéo avait été prise de la manière la plus légale qui soit : j'annonce que je filme, et on entend les cris d'un enfant plus tard. La juge (c'était une femme) ne peut donc pas l'écarter au prétexte que ça aurait été un enregistrement caché.

Alors qu'a fait cette juge pour ne pas avoir à se prononcer dessus ? Les deux aînées sont issues d'une précédente union avec mon épouse. Elles vivent sous notre toit, et sont entièremenet à notre charge conjointe avec mon épouse. La juge a simplement écarté dans ma requête la mention de ces filles, en se focalisant sur les seuls enfants de 5 et 7 ans que nous avons en commun.

La juge a trouvé là un moyen d'éviter de se prononcer sur une vidéo compromettante pour mon épouse. Elle a jugé que je ne fournissais alors aucun élément probant, et, partant de là, la juge m'a condamné aux dépens !

Le parquet avait également eu cette vidéo, et ne m'a pas soutenu. Quand la police et la justice ferment les yeux, même en première instance, il n'y a pas de raison pour moi de vouloir faire appel. Tous les éléments leur étaient servis sur un plateau, mais je ne vais pas être plus royaliste que le roi : « il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir »...

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  • Depuis plus d'un an, je vis l'enfer d'être menacé de mort, moi-même et mes enfants, par mon épouse. Celle-ci a déjà fait preuve de violences. La police, la justice sont au courant, mais se taisent, voire...
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