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Refus d'enquête
11 décembre 2012

La situation de faiblesse de la personne qui menace

Paradoxalement, la personne qui utilise des menaces, ou qui réalise plusieurs actes interdits (violences, vols, etc.) est assez souvent en situation de faiblesse (psychologique ou physique). Cette affirmation doit en faire bondir plus d'un, et pourtant il faut l'assimiler pour progresser dans la lutte de ces menaces ou exactions.

 

Très simplement, imaginez quelqu'un qui menace de tuer d'autres personnes : c'est un appel à l'aide, à sortir d'une situation qui ne lui plaît pas. Et c'est encore plus facile avec l'idée du suicide (on ne veut tuer personne, pour ne pas faire de mal, mais on se limite à soi-même) : l'expression, l'idée même du suicide n'apparaît uniquement lorsque la personne se sent « au fond du trou ».

 

Lorsque quelqu'un menace de tuer d'autres personnes, c'est souvent parce que la personne se sent acculée, sans autre alternative. Y compris, par exemple, lors d'une prise d'otage : le ravisseur voulait partir avec l'argent dérobé, mais sent qu'on ne va pas le laisser (il sent que ça « tourne mal », et se sent faible face à la situation). Alors, l'alternative envisagée par cette personne est un échelon supérieur, malheureusement dans la violence, lui se sent menacé, alors il va menacer d'autres personnes...

 

Sans généraliser (il y a toujours le cas de ce que nous appelons communément des « malades mentaux »), certaines personnes qui se sentent acculées à une violence interdite par notre société (vol par celui qui n'accepte pas ne pas d'avoir d'argent, viol par celui qui ne comprend son manque de succès auprès de l'autre sexe, etc.) s'estiment en situation de faiblesse, et se donnent de nouveaux droit pour pouvoir sortir de cette situation.

 

Quand une personne est en situation extrême, pour trouver une solution, il faut analyser les raisons du ressenti de l'état de faiblesse, et y répondre positivement. C'est très loin d'être facile, et nous avons l'habitude de condamner moralement la personne, car cela évite un effort intellectuel (et dans ce sens, il n'est pas logique de demander à une victime de faire une effort supplémentaire, mais certains le font).

 

Pour débloquer la situation avec mon épouse, même si je sens sa menace de tuer effective, je dois m'attacher à essayer de la comprendre, et, paradoxalement, de l'aider. Mais mon aide ne doit nullement se substituer à un « passage d'éponge ».

 

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