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Refus d'enquête

27 novembre 2012

Comment en sommes-nous arrivés là ? (1e partie)

Il y a un peu plus d'un an, pour raison personnelle, j'ai annoncé à mon épouse mon intention de divorcer. Elle s'est mise très en colère, et a poussé son refus jusqu'à menacer de tuer nos quatre enfants (elle a deux grandes filles de 14 et 16 ans, et...
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17 août 2014

Nettoyer la police ?

Voilà plus de deux ans que j'ai ouvert ce blog pour signaler les dangers de mort encourus. Le danger s'est déplacé : le danger ne provient plus de ma femme mais maintenant de la police et du parquet qui, depuis ce temps, j'ai assez « embêté » la policière qui voulait me faire taire au sujet de ma plainte de 2008. Cet état de choses a, du côté de la police, beaucoup dérapé depuis. Je ne peux pas donner ici trop de détails.

 

Lors de ma recherche sur les voies de faits (les petits délits commis par certains policiers contre des plaignants) je suis tombé sur un article du Figaro : « Le Honduras tente de nettoyer sa police ». Certes en France nous n'en sommes pas là (40% de policiers corrompus) mais la simple notion d'existence d'écarts est intolérable. Que fait notre premier ministre, qui est de surcroit passé par le ministère de l'intérieur ? Question...

 

 

17 octobre 2013

Les sursauts

Octobre 2013... Le temps s'écoule lentement. L'affaire semble engluée. J'ai toujours l'impression que les pouvoirs publics persistent à enterrer l'affaire. Quelques fois je me demande même si certaines personnes de l'administration, des assistantes sociales, des intervenants judiciaires, n'auraient pas préféré, au fond d'elles-même, que mon épouse aille au bout de son projet... L'affaire aurait été classée.

 

Aujourd'hui, je continue à être victime, et ça gêne des gens dans leur train-train quotidien, dans leur façon de voir le monde. Ces gens bien-pensants qui préfèrent voir des hommes qui battent leur épouse plutôt qu'une femme capable de tuer son mari et ses enfants. Cette idée va à l'encontre des préjugés qu'ils se sont forgés depuis des décennies. Faire que celui qui révèle cette nouvelle façon de voir se taise...

 

J'ai quelques sursauts. Mon épouse a quitté le domicile depuis 6 mois environ. J'avais dû changer les serrures pour en arriver là... Mais on ne se reconstruit pas du jour au lendemain. Pendant deux ans au moins, certainement plus, j'ai vécu un harcèlement moral profond, puissant, qui laisse des cicatrices. Il me faudra des mois voire des années pour émerger complètement. En attendant, j'ai quelques bouffées d'air qui m'arrivent, qui me permettent de reprendre un peu de vigueur. D'écrire ces quelques lignes par exemple. Puis je sais que je vais « retomber » durant quelques semaines. Je referai surface ensuite, pour quelque temps encore. Voilà mon rythme actuel.

28 mars 2013

Pourquoi ce blog ? Et quels refus d'enquête ?

Le titre de ce blog interpelle peut-être certains d'entre vous : quels sont ces refus d'enquête ?

 

Notre justice est assez bonne, mais il y a toujours des choses à améliorer. C'est l'objet des articles du blog. Nous prenons tous connaissance au travers d'articles de presse, de reportages télés, d'affaires difficiles qui ont conduit à des drames qui auraient pu être évités.

 

Il convient donc de chercher des exemples, de les analyser, afin que ce blog puisse, pour d'autres personnes, participer à des améliorations de notre système de protection. Et pourquoi pas sauver des vies... Ça semble prétentieux, mais je veux bien y croire.

 

Les exemples que je prendrais seront doubles :

1 - Les faits portés à la connaissance du public (par exemple l'affaire Stranieri sur laquelle j'étais tombé par hasard dessus. Dans l'affaire Jean-Claude Romand, je voudrais aussi vérifier si son bailleur a vraiment été déclaré suicidé d'un coup de hache dans la tête). Mais je suis un peu limité dans ces exemples aux seuls articles de presse.

2 - Des exemples concrets auquels je suis confrontés : je suis un citoyen lambda, et ce citoyen lambda peut se retrouver aux prises face à un système police - justice. Il est intéressant pour les lecteurs du blog de revivre au fil des articles les sentiments, les ressentis qui apparaissent lors des difficultés (menaces de meurtres, violences physiques, une apparence de négligence de la part des autorités, etc.). Surtout : « comment s'en sortir ? »

 

Il s'agit donc d'un blog d'informations. Il est relayé par un compte Twitter http://twitter.fr/Refusdenquete

 

Pour conclure sur une note d'espoir, je rappelle que j'ai voyagé dans plusieurs pays notamment du Sud. Je reconnais que nous avons une chance, en France, de pouvoir librement nous exprimer sans risquer la prison ou même une garde à vue.

Certes, il y aura toujours des pays, notamment les anglo-saxons, dans lesquels cette liberté d'expression est nettement plus protégée que chez nous. Mais nous faisons quand même partie des pays où l'expression reste libre. Sachons préserver cette liberté !

24 mars 2013

Reprise du blog : compte Twitter + quelques cas de parents qui tuent leurs enfants

Après quelques mois d'interruption (je pensais que le ciel se dégageait), je reprends l'écriture.

 

Un compte twitter vient d'être ouvert :

http://twitter.com/Refusdenquete

 

Et quelques articles sur des parents (pères ou mères indifféremment) qui tuent leurs enfants :

Dans ce dernier article, il est écrit : « Prévention impossible »

« Mon oeil », il y a toujours des signes qui transparaissent, mais encore faut-il que la police ou la justice ne fasse pas semblant de ne pas les voir quand on les leur transmet. C'est en partie le but de ce blog : donner des pistes pour se prémunir contre ces risques concrets.

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17 décembre 2012

Les apports de l'analyse statistique des violences conjugales meurtrières

Le titre est long, mais il est très précis et utile.

Je suis tombé il y a quelques mois sur un rapport d'une étude très complète de 400 décès suite à des violences conjugales (c'est de cette étude qu'on a déterminé qu'une femme mourait tous les 3 à 4 jours et un homme tous les quinze jours sous les coups de son ou sa compagne ou époux ou épouse).

 

Voici le tableau qui m'a marqué, voire très influencé :

heure_violences_conjugales_20051123

 

Il n'y a que 5% de personnes tuées pendant leur sommeil

En revanche une personne sur deux est tuée pendant la tranche horaire 20h-minuit.

Ces chiffres sont tellement précis (on n'est pas dans du 40-60%, mais du 5% -négligeable- et du 50% -un coup sur deux-) que je m'en suis fortement aidé pour déterminer s'il y a ou non un danger dans notre maison.

Il y a donc des pics de meurtre au moment des repas (le déjeuner et le dîner), ainsi qu'en fin de soirée. En revanche, dès que les personnes sont fatiguées et vont se coucher, le danger disparaît.

J'en ai tiré comme conséquence de toujours veiller à faire descendre la tension et surtout, maintenant que j'en prends encore plus conscience, lorsque mon épouse, à table, me menace avec un couteau. Quelques mots simples, sans montrer qu'on a peur, peuvent suffire, ou alors, changer de pièce avec un prétexte quelconque (il ne faut pas montrer ses craintes, c'est très important, mais plutôt faire croire à une indifférence). Et je vais attendre qu'elle aille se coucher, qu'elle s'endorme, car je sais qu'à ce moment-là il ne se passera plus rien.

Sur d'autres messages postés ces derniers jours (tag « psychologie », ici), j'expliquais que mon épouse ou une autre personne n'est pas capable de tuer si elle ne se « conditionne » pas. C'est-à-dire qu'elle doit « se bourrer le crâne » comme quoi son mari est horrible et qu'elle n'a pas d'autre issue que de le tuer. Et pour confirmer ces données, elle doit se disputer avec moi.

Sauf que quand je m'apercevais que les violences commençaient de son côté, soit j'appelais la police, et leur simple intervention était salutaire, ou si celle-ci refusait de venir j'allais me réfugier, seul ou avec les enfants, chez ma grand-mère. Même si je partais seul mon épouse était suffisamment déstabilisée pour ne pas qu'elle s'en prenne aux enfants.

 

Ces statistiques figurent à la page 29, au niveau des annexes, du dossier de presse « En France, tous les quatre jours une femme meurt victime de violences conjugales » 23 novembre 2005, réalisé conjointement par le Ministère délégué à la cohésion sociale et le Ministère de l'Intérieur, accessible en cliquant sur ce lien (site sosfemmes.com).

14 décembre 2012

Retranscription des extraits de l'affaire Stranieri

 

M. Girard, inquiet, se rend au commissariat de Juvigy-sur-Orge

« Le planton m'a entendu, je dis bien le planton. Et je lui ai expliqué mon cas en lui disant que je souhaiterais déposer une recherche dans l'intérêt des familles. Ma fille a disparu, il y a des faits anormaux. »

« Bon... On m'a remis un imprimé en double exemplaire, on m'a mis dans un bureau où il n'y avait personne, on m'a prêté un stylo, j'ai rempli des imprimés, je les ai remis au planton, c'est tout ce qui s'est passé. »

[...]

« Votre fille est saine d'esprit, elle est adulte, elle fait ce qu'elle veut. Il n'y a pas délit, donc s'il n'y a pas délit, on ne cherche pas. »

[...]

« À partir de février, début mars 98 je sais qu'il faudra que je me débrouille tout seul. »

Maintenant les Girard sont persuadés qu'il est arrivé quelque chose de grave à leur fille. Ils décident de mener leur propre enquête avec les moyens du bord.

[...]

avis_recherche_girard_2

Les gendarmes viennent dans le quartier, questionnent un ou deux voisins, récupèrent un avis de recherche. Et on me prévient : dites donc les gendarmes s'intéressent à votre déclaration. Et je vais à la gendarmerie, et je leur dis :

« C'est moi qui pose ça. Et là j'ai entendu une phrase que je n'oublierai jamais : »

« Monsieur Girard, vous importunez, vous feriez mieux de rentrer chez vous. »

[...]

 

 

En janvier 99, lorsque Simon Cohen se fait tirer dessus au New-Love, ça fait un an et demi que les Girard se battent pour retrouver leur fille. Et là ils viennent d'apprendre que Stranieri a tiré sur un homme.

[...]

«  On se dit, c'est bon, maintenant avec les éléments que nous avons en notre possession qui ont déjà été portés à la connaissance des services de police, on va forcément faire quelque chose. Eh bien pas du tout...

Là, même à ce moment là, rien... M. et Mme Girard ne vont pas être entendus. »

[...]

« J'ai adressé une lettre au procureur de la république, une lettre désespérée :

M. le Procureur, nous avons tout fait, nous avons cherché, nous avons enquêté. La gendarmerie et le commissariat sont informés, faites quelque chose, aidez-nous, est-ce que nous pouvons déposer plainte ? La gendarmerie a des dossiers, faites diligenter une enquête.

J'attends encore la réponse... »

[...]

« Et c'est la première fois, en juillet 99 que je vais à la gendarmerie, et qu'on m'écoute, et qu'on m'entend. Et d'une simple déclaration de renseignements, ça va durer six heures... »

[...]

« Pour découvrir les cadavres, il y avait un procureur et deux substituts. Mais on était le 19 juillet 99. Je suis resté à genoux... Je suis resté à genoux auprès de la fosse, et il l'ont déterrée sous mes yeux. »

 


Ce court extrait de l'émission « Faites entrer l'accusé », concernant l'affaire Stranieri n'a pas été autorisé par Dailymotion à être posté, prétextant une prétendue atteinte aux droits des propriétaires. Vu qu'il ne s'agit que d'extraits non significatifs, je persiste à penser qu'il n'y a pas de problème et j'ai demandé à France2 de me le confirmer (j'attends leur réponse).

Dans cette attente, vous pouver trouver une retranscription de certains passages, celui d'un père moralement malmené par la police ou la gendarmerie.

Je trouve cet extrait très intéressant, car combien sommes-nous, de victimes, à nous voir méprisés par les forces de l'ordre ? Nous sommes victimes, et quand nous allons porter une nouvelle plainte, car nous venons à nouveau d'être victime, on nous dit « Encore vous ? Il va falloir que ça s'arrête ! ». Et là, nous sommes sur des affaires criminelles...


Post édit, au 4 juin 2013 :


Le témoignage de Claude Girard peut être retrouvé sur le site Institut pour la Justice :

http://www.institutpourlajustice.org/justice-realite/victimes-temoignages/claude-girard-28834.html

 

Post édit, au 10 juin 2013 :


La France a été condamnée devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), pour défaut d'enquête effective (violation des articles 2, droit à la vie, et 13, caractère effectif) : CEDH 30 juin 2011, Girard c. France.

14 décembre 2012

Quand la justice ferme les yeux sur des violences sur enfants

En juin 2012, suite à la répétition de violences commises par mon épouse, je me mets à enregistrer quelques vidéos. Si la vidéo était cachée, elle serait rejetée par un juge, mais ce n'est pas le cas : je prends toutes les précautions possibles.

 

Enregistrement vidéo de certains retours à la maison « arrosés » de mon épouse

Mon épouse rentre habituellement quand nos deux plus jeunes enfants sont déjà couchés, souvent entre 22h et minuit. Elle est très souvent saoule, et fait quelques fois des bêtises. Mais celles-ci ne s'anticipent pas. Chaque fois qu'elle rentre, et surtout quand je peux (par exemple quand j'entends qu'elle a du mal à ouvrir la porte de notre domicile), je viens avec mon camescope et je lui annonce que je filme. Elle le sait, même si elle a la tête ailleurs. Et le lendemain je lui montrerai la vidéo pour la faire réfléchir. Le camescope tourne, je le pose sur la table, et  c'est surtout les cris qui sont enregistrés.

En juin 2012, une nuit mon épouse rentre à nouveau soûle à deux heures du matin. Comme d'habitude, je lui annonce que je filme, et je pose la caméra. Elle semble douce, quand elle rentre, mais je sais que ça peut changer. Au bout de cinq minutes, l'aînée de 16 ans, qui dormait, se met à crier, sa mère étant dessus elle en train de la frapper pour qu'elle aille lui cuisiner quelque chose à manger... Pas trop violemment physiquement, mais frappant quand même. La fille m'appelait « Papa, papa ! » et ma seule arrivée a fait baisser la tension. Mais les enfants doivent-ils supporter ce type de violence, être dans l'incertitude de ce qui va se produire chaque nuit ? Je ne le crois pas.

 

« Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir » (proverbe)

À l'occasion d'une d'une requête beaucoup plus générale, portant sur les menaces de mort et l'aspect violent de mon épouse, j'ai introduit en juin 2012 une requête en « mesures de protection » devant le JAF (Juge aux affaires familiales), et j'y ai joint cette vidéo.

Cette vidéo avait été prise de la manière la plus légale qui soit : j'annonce que je filme, et on entend les cris d'un enfant plus tard. La juge (c'était une femme) ne peut donc pas l'écarter au prétexte que ça aurait été un enregistrement caché.

Alors qu'a fait cette juge pour ne pas avoir à se prononcer dessus ? Les deux aînées sont issues d'une précédente union avec mon épouse. Elles vivent sous notre toit, et sont entièremenet à notre charge conjointe avec mon épouse. La juge a simplement écarté dans ma requête la mention de ces filles, en se focalisant sur les seuls enfants de 5 et 7 ans que nous avons en commun.

La juge a trouvé là un moyen d'éviter de se prononcer sur une vidéo compromettante pour mon épouse. Elle a jugé que je ne fournissais alors aucun élément probant, et, partant de là, la juge m'a condamné aux dépens !

Le parquet avait également eu cette vidéo, et ne m'a pas soutenu. Quand la police et la justice ferment les yeux, même en première instance, il n'y a pas de raison pour moi de vouloir faire appel. Tous les éléments leur étaient servis sur un plateau, mais je ne vais pas être plus royaliste que le roi : « il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir »...

11 décembre 2012

La situation de faiblesse de la personne qui menace

Paradoxalement, la personne qui utilise des menaces, ou qui réalise plusieurs actes interdits (violences, vols, etc.) est assez souvent en situation de faiblesse (psychologique ou physique). Cette affirmation doit en faire bondir plus d'un, et pourtant il faut l'assimiler pour progresser dans la lutte de ces menaces ou exactions.

 

Très simplement, imaginez quelqu'un qui menace de tuer d'autres personnes : c'est un appel à l'aide, à sortir d'une situation qui ne lui plaît pas. Et c'est encore plus facile avec l'idée du suicide (on ne veut tuer personne, pour ne pas faire de mal, mais on se limite à soi-même) : l'expression, l'idée même du suicide n'apparaît uniquement lorsque la personne se sent « au fond du trou ».

 

Lorsque quelqu'un menace de tuer d'autres personnes, c'est souvent parce que la personne se sent acculée, sans autre alternative. Y compris, par exemple, lors d'une prise d'otage : le ravisseur voulait partir avec l'argent dérobé, mais sent qu'on ne va pas le laisser (il sent que ça « tourne mal », et se sent faible face à la situation). Alors, l'alternative envisagée par cette personne est un échelon supérieur, malheureusement dans la violence, lui se sent menacé, alors il va menacer d'autres personnes...

 

Sans généraliser (il y a toujours le cas de ce que nous appelons communément des « malades mentaux »), certaines personnes qui se sentent acculées à une violence interdite par notre société (vol par celui qui n'accepte pas ne pas d'avoir d'argent, viol par celui qui ne comprend son manque de succès auprès de l'autre sexe, etc.) s'estiment en situation de faiblesse, et se donnent de nouveaux droit pour pouvoir sortir de cette situation.

 

Quand une personne est en situation extrême, pour trouver une solution, il faut analyser les raisons du ressenti de l'état de faiblesse, et y répondre positivement. C'est très loin d'être facile, et nous avons l'habitude de condamner moralement la personne, car cela évite un effort intellectuel (et dans ce sens, il n'est pas logique de demander à une victime de faire une effort supplémentaire, mais certains le font).

 

Pour débloquer la situation avec mon épouse, même si je sens sa menace de tuer effective, je dois m'attacher à essayer de la comprendre, et, paradoxalement, de l'aider. Mais mon aide ne doit nullement se substituer à un « passage d'éponge ».

 

29 novembre 2012

Les absences d'enquêtes qui sont fatales

C'est, paradoxalement, à travers les documentaires d'enquêtes policières que regardait mon épouse que j'ai pris conscience que, dans quelques cas, il existe des enquêtes qui ne sont pas faites à temps, ou dont les conclusions sont mal dirigées, et qui ont pour conséquence de permettre à un tueur de continuer son œuvre... Plusieurs de ces « conclusions » d'enquêtes débouchent sur des déclarations de suicide, qui semblent surprenantes.

 

Le suicide des frères Saincené

Le cas qui m'a le plus marqué est celui du « suicide des frères Saincené », dans le Var en 1994 : après autopsie et contre-autopsie, la thèse du suicide simultané des deux frères est confirmée, ceintures attachées dans leur voiture, et un tuyau branché sur l'échappement qui revient dans l'habitacle pour qu'ils se donnent la mort par asphyxie.

ll y a plusieurs cas de morts qui sont conclues étant des suicides, et dont les conséquences sont tragiques.

 

L'affaire Romand

Jean-Claude Romand est un mythomane qui fait croire à son entourage pendant plus de vingt ans qu'il est docteur à l'OMS à Genève. Ses finances s'effondrent, il se sent découvert, et tue ses parents, son épouse, ses enfants et son chien. Son histoire sera interprêtée au cinéma par Daniel Auteuil dans l'Adversaire.

(lire l'article sur Wikipédia)

Quelques temps avant le meurtre de sa famille, le beau-père de Romand, venu réclamer à ce dernier un remboursement de l'argent qu'il lui avait prêté, fait une chute mortelle dans l'escalier. La police conclut à l'accident.

 

Une connaissance de Jean-Pierre Treiber

Jean-Pierre Treiber a été soupçonné du meurtre de Katia Lherbier de Géraldine Giraud, la fille de Roland Giraud. Il s'évadera de la prison. Pendant son évasion, une de ses connaissance, vivant à proximité de sa planque, sera quelque peu électrocuté dans sa voiture, son visage aura des traces de brûlures, et ira se suicider en se pendant sur un tractopelle. La police conclura au suicide. (Plus tard Treiber sera récupéré par la police, et se suicidera en prison.)

(lire un article intéressant à ce sujet sur Le Monde, ou sur Le Post)

 

Alfredo Stranieri

Cette fois il ne s'agit pas d'une conclusion d'une mort en suicide, mais des retards graves d'enquêtes. En 1997 Alfredo Stranieri achète une discothèque à un jeune couple. Ce couple disparaît sans laisser de traces. Le père de la jeune disparue multiplie les demandes d'enquête auprès de la gendarmerie, en vain. Mais pendant un an et demi durant lesquels la police ou la gendarmerie font la sourde oreille (voire disent à ce père qu'il les ennuye... voir la vidéo), trois autres personnes se feront tuer !


C'est-à-dire qu'il faudra que Stranieri tue le vendeur d'une jaguar puis le couple d'une auberge dont il fait l'acquisition pour qu'une enquête soit déclenchée et débouche sur son arrestation.

 

Ce ne sont que quelques cas qui me viennent à l'esprit. Mais malheureusement, combien de morts pourraient être évitées par des enquêtes plus appropriées ?

 

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Refus d'enquête
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