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Refus d'enquête
27 novembre 2012

Le rapt et le rançonnement de ma belle-fille en 2008

Je suis Français, marié à une Africaine qui a deux enfants issus d'une union précédente. Ses deux filles devaient nous rejoindre en France, le temps que la procédure du regroupement familial aboutisse.

 

L'annonce de l'enlèvement de la fille

Mais entre temps, en 2008, on nous apprend que l'une d'elles a été enlevée à la sortie de son école avec une camarade.

Mon épouse part au pays, et au bout d'une quinzaine de jours, elle m'informe qu'on lui demande 150 à 200.000 dollars pour la libération de la fillette vivante.

Nous n'avons pas cet argent. Je cherche auprès des banques, en vain, ainsi qu'auprès de la famille et d'amis à réunir cette somme et mais je ne parviens à envoyer au bout d'un mois « que » 40.000 dollars.

 

L'extorsion et la volonté de récupérer l'argent de la rançon

Il existe deux tempéraments de personnes dans de pareils cas : certains payent par fatalisme, et d'autres payent parce qu'ils y sont contraints, mais décident, une fois l'enfant libéré, de tout mettre en œuvre pour retrouver et arrêter les coupables. Je rentre dans cette seconde catégorie.

Je fais noter les numéros des 400 billets qui vont être donnés, et je souhaite, une fois l'enfant libérée et en sécurité en France, publier des récompenses auprès des changeurs de rue, très fréquents dans la capitale africaine (genre « tripler chaque billet » qui sera ramené avec l'identification de la personne qui les possédait).

En parallèle, je dépose une plainte contre X ici en France pour extorsion de fonds.

L'enfant sera libérée mais ne viendra nous rejoindre qu'un an plus tard en France (2009). Trop tard pour récupérer l'argent. Pendant trois ans, nous ne parlerons plus de cette histoire.

 

La découverte du pot aux roses

Mais lors de notre procédure de divorce, un rebondissement s'est produit. Début 2012,mon épouse s'était mise à boire, et un soir elle discute avec une de ses cousines en région parisienne, à qui elle apprend qu'elle s'est acheté un commerce (un dépôt de boissons) dans la capitale africaine. Nous sommes ruinés depuis l'affaire du rapt, et ni mon épouse ni moi-même n'avons de l'argent à placer. Sauf si...

Alors que jusqu'à présent j'avais été profondément touché par l'histoire du rapt et je n'avais pas pu envisager un montage crapuleux, petit à petit le doute s'installe dans mon esprit. Je me plonge dans différents documents de l'époque, dont les factures téléphoniques détaillées, et je découvre que durant les jours qui ont précédés l'annonce de l'enlèvement, mon épouse appelait systématiquement et longuement le numéro d'un de ses oncles au pays, au point de totaliser trois heures d'appels en seulement dix jours. Tandis que le jour de l'annonce de l'enlèvement, elle ne passera que deux appels de quinze minutes. Et le lendemain, aucun appel...

Durant 2012, mon épouse poursuivra ses provocations (je persiste maintenant à la trouver « tarée » et très dangereuse par son extrémisme) jusqu'à renouveler devant moi et une autre personne l'achat de son dépôt de boissons.

 

Une solution amiable est refusée par mon épouse

Je suis en instance de divorce avec mon épouse, et je n'aurais aucun scrupule à ce qu'elle soit jugée pour ses actions.

Sauf que, point primordial pour moi, je me soucie de nos deux plus jeunes enfants, de cinq et sept ans : ils ne pourront qu'être extrêmement perturbés par le fait de savoir que leur mère est en prison, et à leur âge ils ne parviendront jamais à comprendre qu'ils n'y sont pour rien. Ils seront certainement anéantis.

Je propose donc une solution amiable à mon épouse : elle rembourse l'argent qui a été pris, même sur de très longues périodes (40.000 euros, c'est tout à fait faisable, et surtout qu'elle dispose de son argent qu'elle a investi en Afrique...), et je ne fournis pas d'élément supplémentaire auprès du procureur (même si dans la théorie le procureur dispose déjà d'éléments suffisants pour une inculpation).

Malgré plusieurs tentatives de conciliation via des amis communs ou des associations, mon épouse refuse tout accord amiable, et persiste à annoncer qu'elle va « faire de la prison »...

Je mets en parallèle cette ligne très dure suivie par mon épouse, avec ses menaces de mort, incluant la vengeance. Je vois là clairement une fin tragique, d'où la nécessité d'informer de cette histoire qui que ce soit par ce présent blog.

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